Envie d’air pur et de nature ? Bienvenue dans les Velvet House(s)

Gaspard, peux-tu revenir sur ton parcours et ce qui t'a mené à la création de Velvet House ?

Gaspard : J’ai d’abord co-fondé Wefix dans les années 2010, qui est rapidement devenu le leader français de la réparation de smartphones. L’entreprise a connu une croissance remarquable avant d’être revendue à un grand groupe français en 2018. Parallèlement, étant passionné de surf, j’avais créé le compte Instagram SurfPorn, qui a rapidement gagné en popularité. J’avais en tête de lancer des projets liés au surf après la cession de Wefix. En 2023, j’ai publié un livre regroupant mes 25 photographes de surf favoris, organisé en plusieurs parties, chacune introduite par une figure emblématique du surf.

Par la suite, l’envie d’entreprendre s’est à nouveau fait sentir. L’hospitalité m’intéressait depuis longtemps, d’autant plus que j’ai beaucoup voyagé avec mon épouse, notamment dans des maisons à louer en France. Nous constations souvent les mêmes défauts : une décoration peu soignée, des voisins trop proches, des routes trop bruyantes, un manque de charme ou un Wi-Fi défaillant…

Amoureux de nature, je rêvais de lieux en pleine campagne, au calme. Mon objectif était de proposer les maisons dont nous rêvons tous, mais sans les contraintes habituelles. C’est ainsi qu’est née Velvet House, une collection de refuges où il fait bon ralentir, se reconnecter à l’essentiel et partager de beaux moments.

Tu évoques le fait de vouloir retrouver « l’esprit de (ta) maison landaise d’enfance ». Comment cette inspiration se reflète-t-elle dans les maisons de la collection ?

Gaspard : Elle incarne le mythe fondateur : une maison où l’on se retrouvait en famille et entre amis, pour vivre des moments inoubliables et créer des souvenirs. Située face à l’océan, qui constituait le seul horizon, on surfait toute la journée, avec ce sentiment incroyable de liberté… La décoration et l’ameublement y étaient très simples, sans aucun aspect ostentatoire, mais on profitait de grands espaces, ce que je considère être le véritable luxe aujourd’hui. J’essaie de transmettre cette émotion dans les maisons Velvet : qu’elles ne soient pas seulement des locations, mais des propriétés avec une âme, où l’on a envie de revenir.

Qu'est-ce qui, selon toi, rend une maison de vacances exceptionnelle et en particulier les maisons de la collection Velvet House ?

Gaspard : Avant tout, une grande attention a été portée à l’architecture, à la décoration intérieure et aux équipements des maisons. Mais, selon moi, ce qui rend une maison de vacances inoubliable ne se résume pas à tout cela. Ce que j’aime vraiment, c’est l'environnement, la situation, les petits détails… Le sentier qui mène entre les dunes jusqu’à l’océan, un carnet de recettes à remplir à plusieurs, la lumière du matin sur la terrasse… Voilà ce qu’est une maison de vacances : un lieu où l’on se sent libre. En pleine nature, on fait ce que l’on veut, on crée ses propres rituels et surtout, on a envie d’y revenir. C’est ce dernier point qui compte le plus.

Côté expérience, c’est une maison où l’on passe du bon temps, que ce soit seul, en couple, en famille ou entre amis, pour partager des souvenirs.

Les premiers retours des hôtes sont exceptionnels, ce dont je suis très fier ! J’ai fait le choix de ne pas m’installer dans les lieux très touristiques, et pour l’instant, ce pari s’avère gagnant : les gens ont envie de s’éloigner des grandes villes, d’un climat géopolitique anxiogène, du stress et de la pollution… Quand on arrive dans ces maisons, on appuie sur pause et on respire.

As-tu un livre, une musique ou un film qui colle à l'univers Velvet House ?

Gaspard : Il y a un livre dont j'ai évidemment envie de parler, que nous offrons à chaque client : L'homme qui plantait des arbres de Jean Giono. C'est un classique, absolument génial, très agréable à lire. Il ne résume pas forcément la collection Velvet House, mais un état d'esprit : le lien au vivant, l'éloge de la lenteur, la beauté des gestes simples.

Il y a une bibliothèque bien fournie dans chaque maison, comment sont choisis les livres qui la composent ?

Gaspard : Chaque maison possède en effet une bibliothèque, ce qui était un point très important pour moi, étant un grand lecteur. Je trouve aussi qu’une belle bibliothèque habille une pièce. Ce ne sont pas forcément mes livres préférés que l’on retrouve sur les étagères — à l’exception de Surf Porn, bien sûr — mais l’équipe qui a chiné les meubles a également réalisé un travail minutieux de sélection pour assurer une cohérence entre les livres et l’esprit de chaque maison.

Par exemple, au Vaudoué, les thèmes de la forêt, des oiseaux, des animaux et des champignons sont à l’honneur, avec également des romans centrés sur la biodiversité. À Anneville, la pêche, les poissons et la Normandie occupent une place centrale. Ce sont de vieux livres, très beaux, qui invitent autant à être feuilletés qu’à être lus pendant des heures.

Un mot sur la ou les prochaines maisons de la collection ?

Gaspard : Après deux maisons ouvertes en une année, nous ne comptons pas nous arrêter là ! Une troisième va ouvrir d'ici 2026, avant d'autres partout en France, voire en Europe ! Des maisons toujours différentes mais qui partageront un esprit commun, l'expérience, le confort, l'esthétisme et le lien avec la nature.