La Bien-Aimée

Découvrir les paysages escarpés de Belle-Île se mérite. Pour rejoindre « La Bien-Nommée », il faut emprunter le bateau depuis la presqu’île de Quiberon. Un retour à l’essentiel sur ce petit bout de Bretagne, où l’art de prendre son temps est roi. Voilà ce qui plaît depuis toujours aux propriétaires de La Bien-Aimée. Une maison de vacances à louer de 100m² construite dans les années 80 sur un ancien champ du hameau familial servant autrefois à stocker du foin, non loin du petit village de Sauzon. Accessible depuis le côté jardin, elle échappe aux regards des passants – et c’est seulement l’une des raisons pour lesquelles il est si agréable d’y séjourner. Les autres ? Prenez d’abord le fait que les propriétés à louer sur cette île d’exception se font rares, d’autant plus quand elles sont décorées avec autant de goût. Et pour la suite, on vous ouvre ses portes.

Encadrements de fenêtres et portes peintes d’une douce couleur : La Bien-Aimée est une authentique maison belle-iloise qui s’intègre discrètement dans la lande côtière bretonne. Un cadre isolé qui invite à ralentir et où les dix personnes qui peuvent séjourner ici – famille nombreuse comme couples d’amis et leurs enfants – renouent instinctivement un lien privilégié avec la nature avoisinante.

Sur sa terrasse ensoleillée, exposée plein sud et à l’abri du vent, on refait le monde autour d’un déjeuner, en été comme à l’approche de l’hiver. Car, entre les ciels d’orage, la Bretagne c’est aussi le soleil – quoiqu’en disent les rumeurs ! En témoigne le terrain de pétanque, où disputer une petite partie – ou un tournoi sans fin – entre copains.

Belle-Île c’est mille et une couleurs qui changent en fonction du climat breton. Des eaux cristallines qui n’ont rien à envier à la Corse ou autres destinations méditerranéennes. Ici la baignade et la pêche aux coquillages n’ont pas la même saveur d’un jour à un autre : 52 plages ponctuent la côte. 85 km de sentiers côtiers à sillonner à pied ou à vélo, où l’on s’arrête à l’envi le temps d’un pique-nique ou tout simplement pour admirer la vue. Belle-Île est aussi une île de rituels. On quitte La Bien-Aimée pour aller chercher du lait frais ou du fromage de chèvre à la ferme du Menhir ouverte deux fois par semaine. On cueille des mûrs au cours de promenades au bord de l’eau, et l’on déguste le kouign-amann de la boulangerie Le Fournil à Palais. Des incontournables sucrés comme salés qui donnent un petit goût de reviens-y irrésistible.