Maison Légère

L’histoire de Maison Légère commence à Paris, dans les bureaux d’une marque de mode responsable. Anouck est responsable de marché, Jean-Baptiste est à la logistique. Coup de foudre pro et perso : ils partagent les mêmes envies, dont celle, forte, de créer un projet à leur image, ancré dans la nature, durable, inspirant. « On avait ce rêve commun d’un lieu refuge, un endroit qui reconnecte, qui apaise », explique Anouck.

En 2021, en visitant cette ancienne ferme de 1870 perchée sur sa colline, ils tombent amoureux du lieu. Le terrain, les ânes du voisin, le château au loin, la lumière. Le déclic est immédiat : c’est ici que leur projet verra le jour !

Pendant trois ans, de 2022 à 2025, Anouck et Jean-Baptiste se retroussent les manches. Ils s’attaquent à une éco-rénovation ambitieuse : isolation complète, récupération de matériaux, évolution des volumes et de la circulation, pour une maison plus économe et pensée logiquement. Aidés pour la toiture et un peu d’électricité, ils conçoivent tout le reste, y compris la cuisine avec compost intégré au plan de travail.

Une fois rénovée, il s’agit de meubler et de décorer Maison Légère. Les propriétaires imaginent une esthétique forte : un mélange d’architecture insulaire, de matériaux bruts et de design vintage finement chiné. 90 % du mobilier est de seconde main, sélectionné par Anouck via sa marque Superchinerie, dédiée à l’art de la table. Certaines pièces sont même disponibles à la vente, pour celles et ceux qui souhaiteraient repartir avec un souvenir dans la valise.

Les murs blancs au plâtre taloché servent de toile de fond à une palette minérale, douce et sans fioritures. « C’est une page blanche, un reset », explique Anouck. Dans chaque pièce, un détail étonne : le lavabo rose Courrèges, le palier baigné de lumière transformé en coin bureau, les sols en céramique noire qui rappellent la lave de Lanzarote. Un lieu vivant, à la fois graphique et poétique.

En vacances à Maison Légère, pas besoin d’aller bien loin pour explorer le coin et se régaler des spécialités locales. On file à Montmirail pour une viande médaillée, à la boulangerie d’Authon pour une baguette croustillante ou à la fromagerie de Théligny pour un vrai festin. Le samedi matin, on flâne au marché de La Bazoche-Gouët ou de La Ferté-Bernard, avant de faire une pause au Bistronome ou chez Oiseau Oiseau.

Côté nature, les étangs de Bois Vinet ou de l’Herminette offrent une parenthèse bucolique bienvenue. Pas besoin d’un programme chargé : ici, on s’autorise à ralentir, à s’enrouler dans une couverture sous un arbre, à lire, à télé-travailler au vert grâce au super wifi, à caresser les ânes. Le feu crépite, la campagne s’étire à perte de vue, pour une parfaite escapade champêtre.