Le Sarto

Construit en 1941, Le Sarto n’est pas un chalet comme les autres : c’est un manifeste architectural. Henry Jacques Le Même, pionnier de l’Art Déco alpin, y a expérimenté son style unique mêlant lignes géométriques, folklore scandinave et ancrage montagnard.

Presque un siècle plus tard, Iconic House reprend le flambeau avec une rénovation digne d’un musée vivant : couleurs franches, détails ornementaux, matériaux chinés… et même un couloir consacré à l’architecte, façon galerie d’archives. « Nous voulions que chaque recoin raconte une histoire », explique Robin Michel, l’autre moitié du duo. Le chalet devient ainsi une sorte de capsule temporelle, entre hommage patrimonial et luxe contemporain.

Mais au-delà des murs, c’est l’atmosphère qui fait tout. Le Sarto cultive le charme d’une maison chaleureuse où l’on peut poser ses skis dans l’entrée et ses soucis à la porte. Le tout avec les services d’un grand hôtel : un chalet manager, une équipe housekeeping, et surtout un chef privé qui concocte des menus inspirés du terroir local.

Et dehors ? En hiver, Megève déroule ses pistes mythiques ; en été, on sort les chaussures de rando et les apéros en terrasse panoramique avec cuisine d’été et piscine chauffée. Le Sarto se vit toute l’année, comme un cocon montagnard qui ne connaît pas la basse saison.
« Nous voulons offrir à nos hôtes l’intimité d’une maison et la magie d’un hôtel », conclut Robin Michel. Pari tenu : au Sarto, l’Art Déco se conjugue avec l’art de vivre, pour le plus grand plaisir des hôtes. 

Côté organisation intérieure, on est loin de la cabane rustique. Sept chambres avec salle de bain privée (plus un dortoir kids friendly pensé spécialement pour les enfants), un salon immense, une cuisine professionnelle… Et le meilleur pour la fin : un espace bien-être avec piscine intérieure, sauna, hammam, yoga room et salle de sport.

À l’étage, les artistes contemporains ont laissé leur empreinte : faïence de Maximilien Pellet, fresque de Louise Defente, céramique d’Héloïse Rival… Le chalet se vit comme une galerie habitée. « Nous aimons que nos maisons soient vivantes, où l’on peut à la fois se reposer et s’émerveiller », souligne Thibaud Elzière.