Maison du Soleil

Si Maison du Soleil évoque d’abord une villa contemporaine, elle s’inscrit pourtant avec élégance dans la tradition architecturale ardéchoise. Ses façades sobres, ses volets en bois et ses teintes douces font écho aux bâtisses de pierre alentour. À l’intérieur, les volumes sont généreux, baignés d’une lumière qui semble avoir élu domicile ici pour de bon.

Récemment rénovée de fond en comble, la maison a retrouvé tout son éclat : nouvelles salles de bain, coups de pinceau frais, réaménagement des espaces. Rien d’ostentatoire, mais tout est pensé pour la fluidité et le confort. Une maison moderne qui a su garder l’âme de sa colline.

Dans les intérieurs, la décoration est un joyeux métissage : bois clair, matières naturelles, lignes épurées et quelques pièces de design qui attrapent le regard sans jamais crier plus fort que le paysage. « Nous avons mêlé nos influences : un peu de Méditerranée, un soupçon de Scandinavie et une touche sud-africaine, » résume la propriétaire. 

On s’attarde volontiers sur la grande table en bois du salon, cœur battant de la maison, ou sur le mur carrelé du couloir, petite œuvre d’art à lui seul. Quant aux chambres du premier étage, elles offrent une vue sur la vallée et les montagnes lointaines. Mention spéciale au superbe mur carrelé dans la cage d'escalier, à partir des carreaux artisanaux venus tout droit du Portugal. 

À l’extérieur, la (vaste) piscine de 8x4 mètres invite à lézarder à toute heure. Juste à côté, la terrasse et son barbecue à gaz deviennent, en été, le QG des soirées grillades. Ici, on cultive l’art du slow living : faire, sans se presser.

Les locataires habituels de Maison du Soleil sont un peu à l’image du lieu : détendus et épicuriens. On y croise souvent deux petites familles ou quelques couples d’amis, venus troquer la frénésie citadine contre le chant des cigales. En automne, les plus gourmands se régalent des marchés aux truffes et des villages décorés ; en été, c’est apéros et lavande à gogo. 

Impossible de s’ennuyer dans cette région bénie des dieux du terroir. Les amateurs de vieilles pierres flânent dans les ruelles médiévales de Saint-Montan, pendant que les aventuriers descendent les gorges de l’Ardèche ou explorent la Grotte de Saint-Marcel.
Les esthètes, eux, préfèrent une balade à Grignan, un verre de blanc à Châteauneuf-du-Pape, ou un détour par le Jardin des Herbes de La Garde-Adhémar.